Sérail

Steeve, Sara et Cyril sont trois amis, issus d’un même milieu social ouvrier.

Partant d’un même capital économique nous allons, à travers le récit de leur histoire – qui se concentrera sur leurs 16 à 22 ans – observer l’importance des autres capitaux: le capital social, le capital culturel et le capital symbolique.

Steeve voudrait faire du cinéma. Ses parents disent que c’est un métier de «crève la faim». Il fait des vidéos de plus en plus violentes. Ses professeurs ne voient pas le rapport entre ses vidéos et le cinéma.

Sara vit seule avec sa mère. Sa mère voit grand pour sa fille. Elle veut qu’elle devienne ministre ou mannequin. Mais elle n’a pas les moyens de lui payer de hautes études.

Cyril vit dans un pavillon non loin de la cité HLM de Steeve et Sara. Son père est mécanicien, sa mère fait la compta du garage. Ses parents aimeraient que Cyril et sa sœur reprennent le garage qu’ils rêvent d’agrandir en concession. Cyril, lui, veut faire du théâtre et sa passion c’est écrire. Reste à trouver l’équilibre entre son talent, ses ambitions et sa précieuse relation familiale.

Trois visions du monde comme trois manières de rebattre les cartes et de mettre en perspective les lois de la reproduction sociale, ce que les politiques appellent « égalité des chances » et la notion de « réussite ».